Personne ne sait d'où est venue cette passion pour l'informatique. Même pas ses parents qui n'ont jamais vécu dans un univers ultra informatisé. Si son enfance s'est passée normalement avec des jeux normaux et courants pour la petite fille qu'elle était, c'est quand elle est rentrée dans l'enseignement secondaire qu'elle a commencé à montrer de l'intérêt pour l'informatique et pour toutes les matières dites logiques. Première en maths, elle ne comprenait pas comment on ne pouvait pas réussir dans un domaine où la logique régnait. Elle adorait résoudre les problèmes, les formules mathématiques, elle les apprenait par cœur et les ressortait facilement lors des applications. C'est sans doute son premier cours d'informatique qui lui fit découvrir ce tout nouveau monde. Comprendre comment fonctionnait un ordinateur, comment on pouvait l'utiliser, le modifier, le booster. Elle obtient son premier ordinateur à peu près à la même époque. La jeune femme pouvait passer des heures entières sur son ordinateur à fouiller les recoins d'internet, une si belle invention, elle y passait tant de temps qu'elle avait même découvert le dark web, mais surtout le dark net. À son âge elle n'avait pas encore saisi le concept, ni même le genre de personnes qui traînaient réellement dessus.

Plus elle avançait dans les études, plus elle comprenait que l'informatique c'était son domaine, elle voulait travailler dans cette branche plus tard. Mais bien avant de commencer la faculté, elle avait déjà un bon nombre de connaissances et pas seulement celles qui lui étaient nécessaires pour se trouver un travail honnête dans une entreprise. Si elle avait commencé par une fréquentation des sites de téléchargements illégaux, elle avait vite commencé à apprendre à coder, à fabriquer, manipuler tout ce qui servait à construire des pages internets, tout ce qui permettait d'accéder à des sites protégées. Bien sur au début, elle s'est complètement planté. À l'âge de 16 ans, elle s'est même fait arrêter par une brigade de la cybercriminalité pour avoir tenté de pirater le site interne de la police. Surveillée pendant un certain temps, Sun Ae a du se tenir à carreaux pendant plusieurs mois, mais il semblerait que la police n'ait pas pris cette tentative au sérieux. Après tout elle n'était qu'une gamine. C'était mal la connaître. Après avoir enfin assimilée les techniques d'infiltration, de dissimulation, elle avait commencé rapidement à progresser dans le domaine du hacking. Elle avait même trouvé une technique pour rabattre le caquet à certains hacker qui ne la connaissaient pas. La coréenne se faisait passer pour une personne lambda, toute jeune, son pseudo est d'ailleurs son arme, Sundae, c'est mignon, frais, personne ne se méfie et lors des défis entre hackers, elle met une raclée à ceux qui ont osé penser qu'elle n'avait pas les capacités pour faire partie de ce cercle. Maintenant, la majorité sait ce qu'il leur en coûte de se mesurer à elle. Elle ne lâche jamais rien et donne tout ce qu'elle a à chaque fois.

Une fois à l'université, elle avait rapidement compris que certains cours seraient d'un ennui totale vu les connaissances qu'elle avait intégré depuis qu'elle avait touché à son premier ordinateur. Sun Ae mène depuis déjà plusieurs années une double vie. D'apparence, elle n'est qu'une petite étudiante en informatique avec son propre petit studio grâce à ses parents et à des soi-disant cours d'informatique et des services de réparations, version donnée pour ses parents et ses amis. Mais de l'autre côté, la jeune femme s'est déjà attaquée aux comptes bancaires de personnes dont les comptes bancaires sont relativement bien remplis. Elle prenait quand même soin de se renseigner sur les personnes qu'elle volait et c'est d'ailleurs comme ça qu'elle avait repéré les premiers comptes de mafieux. Si au début, elle avait hésité à recommencer, voir que la mafia n'avait aucune réaction, que son niveau était assez bon pour qu'elle ne la retrouve pas, l'avait incité à recommencer. Depuis la coréenne se sert principalement dans les comptes en banque, se payant du matériel informatique ultra-sophistiquée. Son appartement et surtout sa chambre ressemble à la caverne d'ali baba du geek. Plusieurs écrans, plusieurs claviers, plusieurs tours, des câbles qui traînent un peu partout.

La jeune femme a obtenu il y a peu son diplôme haut la main, avec une très bonne mention. Elle avait réussi à impressionner malgré des préjugés assez tenaces sur le niveau des femmes en informatique. Rapidement et seulement pour la couverture, Sun Ae a réussi à se faire engager par une société de service après-vente pour des chaînes de magasin spécialisés dans l'informatique. Elle est donc cette personne que vous appelez quand plus rien ne va avec votre pc, que vous avez envie de le jeter par la fenêtre. Elle est aussi cette personne qui, avec votre permission, va prendre le contrôle de votre ordinateur afin de rapidement régler le problème. Si vous pensez qu'elle fait ce travail honnêtement, vous vous trompez royalement, la jeune femme garde toujours les portes d'accès aux ordinateurs qu'elle répare, sait-on jamais. Ce travail elle ne l'aime pas plus que ça, elle se considère bien trop douée pour se rabaisser à faire des réparations informatiques pour des usagers qui ne savent même pas la moitié des connaissances qu'elle a réussi à ingérer sur le monde informatique et du web. La jeune femme effectue alors, pour l'adrénaline, le jeu et surtout l'argent, des missions pour ceux qui sont amène de payer ses services. Elle s'est fait rapidement un nom de cette façon, elle a d'ailleurs crée un autre pseudo pour effacer encore plus ces traces, Calypso, pseudo qu'elle utilise principalement pour les boulots les moins honnêtes. Sun Ae est tout à fait capable de travailler pour une personne un jour et le lendemain, travailler pour l'ennemi juré de celui-ci. Changer de bord ne la dérange pas tant que cela paye. Elle envoie aussi de temps en temps des informations anonymes à la police, n'hésitant pas à tirer dans les pattes de la mafia. Même si travailler exceptionnellement pour certains membres ne la dérange pas. Tant qu'ils payent bien.