Lyuba est née le vint huit avril mille neuf cent quatre-vingt-dix dans la grande capitale sud-coréenne, Séoul. Ses parents se sont rencontrés à un colloque sur les atomes, qu’organisaient les scientifiques sud-coréen. Professeur Annuska Zinovya était à la tête des représentants Russes. La délégation avait fait le déplacement afin d’applaudir chaudement les brillantes recherches des chercheurs coréens. Ahn Cheol He était un chercheur membre de l’organisation de ce colloque international. Annuska et Cheol He ont eu, pour ne pas mentir, le coup de foudre. Très vite, le jeune professeur en physique à fait le déplacement de Nijni Novgorod en Corée pour s’installer et fréquenter, correctement, le chercheur coréen. Les parents de Cheol He ont bien accueil l’arrivée, rapide, de leur belle-fille chez eux. Peu de temps après leur rencontre, ils ont scellé leur vie par leur mariage, qui s’est déroulé uniquement en Corée du Sud. De cette union en a découlé deux enfants. Une fille et un garçon. Lyuba Ahn et Issak Ahn, cependant ce dernier use du nom de sa mère, Zinovya. Les deux enfants sont nés aux jumeaux et en très bonne santé. La petite famille s’est installée dans une petite maison, excentrée du centre de la ville. Avec un jardin et des chambres pour tout le monde. Les deux bambins ont grandi dans une joie candide et douce, sans soucis.

Scolarisé à bonne école, leur éducation a été plus que correcte. Jamais s’éparé l’un de l’autre, ils étaient collés comme deux chewing-gum à une basket. Même classe, même niveau. Une intelligence remarquable, mais des enfants rois un peu très gâtés. Très vite les choses ont été remises au clair, avec leurs parents. Dès l’âge d’apprentissage d’une langue, leur mère à inculquer aux bambins sa langue maternelle : le Russe. Et en parallèle l’anglais, maitrisé des deux parents. Malheureusement à leur dixième anniversaire leur père parti loin d’eux mener par une drôle de personne : le cancer. Coup dur à encaisser pour les deux enfants qui ne comprenaient pas le départ si soudain de leur travailleur de père. Annuska est restée en Corée du Sud pour ne pas brusquer ses enfants et leur laisser les quelques, rares, traces. La disparition soudaine de leur figure paternel  marqué profondément Issak, qui aujourd’hui use du nom de sa mère pour ne pas évoquer les souvenirs, tragiques, de son père.
Lyuba a vécue le reste de sa vie, aux côtés de sa mère. Issak c’est très vite éloigné de sa famille et de sa sœur, créant une distance peu supportable pour Lyuba. Tout son cursus scolaire c’est très bien déroulé. Malgré quelques déceptions amoureuses, son adolescence a été bénite des dieux.  C’est à l’âge de dix-huit ans qu’elle décide de partir de chez elle, pour se trouver un petit appartement dans un coin branché de Séoul.
À l’âge de vingt ans, elle se met en ménage avec un jeun coréen fraichement diplômé d’une prestigieuse université S. Au bout de trois années de vie commune et d’un enfant égaré, ils disent, d’un accord commun, de faire route à part. Depuis ses vingt-trois ans, elle vit seule d’une un petit appartement douillet dans une banlieue chic et jeune de Séoul.
Elle est venue à travailler pour le gouvernement et les forces de polices par instinct de justice et soif de vengeance. Au final, certains mensonges devraient restés bien enfouis sous terre …