PART OF HISTORY
Étudier les limites du possible a toujours fait parti des intérêts de l'homme. Toujours aller plus loin afin de repousser les limites du savoir. C'est ainsi qu'au début du deuxième millénaire, un groupe de chercheur fit un avancement particulièrement important dans le domaine de la robotique. Non seulement pouvait-on dorénavant obtenir une jambe mécanisée, mais il était maintenant possible de recevoir des organes internes complètement robotisés. Une bonne nouvelle pour les avancées en médecine, et les accidentés. La robotique était là pour allonger leur espérance de vie et soigner les blessés. Plus efficace et fiable que les prothèses, cette nouvelle technologie apportait un changement drastique dans le monde médical, mais surtout sur la vie des gens concernés de front au quotidien.

Si la curiosité de l'homme est une bonne chose, l'être humain a aussi une multitude de défauts. L'un de ces derniers n'est autre que la peur de l'inconnu. Ironique n'est-ce pas? Vouloir tout connaître et à la fois craindre tout ce qui est inconnu. Voyant le nombre de patient recevoir des organes et membres robotisés, la peur pris le public au ventre et l'imagination de la société tout entière s'emballa. Et si la machinerie prenait le dessus sur l'humain ? Si le pouvoir d'avoir des membres invincibles leur montaient à la tête ? S'ils utilisaient leur amélioration pour faire le mal et régner ? Le scénario cliché des films Hollywoodiens commença très vite a hanté l'esprit de la population. Les manifestations se faisaient les unes après les autres, les cyborg - nom qui fut donné aux humains ayant subit des modifications - furent mis à l'écart, fuit, détestés même. Le public se rebellait, horripilé par le changement.

En 2004, le gouvernement ne put ignorer l'ampleur que prenait les choses plus longuement. Après des semaines de débats en assemblée, une nouvelle loi fit son apparition : la loi des propriétés. Elle visait à faire des cyborgs de simples objets au niveau de la loi. On leur retirait le droit de vote, le droit de parole, le droit à la liberté, et tout simplement, le moindre droit humain. Devenus les nouveaux esclaves de l'époque, ils peuvent être vendus, peuvent être battus, voire même tués. Ce ne sont que des objets remplaçables, jetables. Néanmoins, comme les piscines ou les animaux, ils doivent être recensés par le gouvernement. Les cyborg étant catégorisés comme illégaux, c'est-à-dire qu'ils ne sont pas dans les papiers du gouvernement, sont pourchassés pour ensuite être revendus s'ils ne représentent pas une menace. Cette nouvelle loi fit aussi naître un marché noir pour les esclaves. Géré principalement par la mafia, ils améliorent, créent de nouveaux cyborg puis vendent aux plus offrants.

Dix ans maintenant que la loi est passée et que le public a retrouvé la tranquillité d'esprit. Se faire offrir un nouveau membre robotique est devenu une malédiction, et chacun tente d'y échapper. Avez-vous eu cette chance ou avez vous été des damnés?

THE CITY
Central City. Pour certains il ne s'agit encore que d'une ville parmi tant d'autres, pour d'autres elle représente le bassin de la robotique. Dû à sa vaste superficie, la ville est divisée en plusieurs parties, dont le quartier le plus connu est sans aucun doute celui le plus à l'ouest nommé Machina's Valley (du même principe de la Silicone Valley à San Francisco). C'est dans ce quartier que l'on retrouve le plus grand nombre d'automatons. Les androïdes sont en fait peu retrouvés dans les autres quartiers parce qu'en les regroupant, il est beaucoup plus facile pour le gouvernement de conserver un œil sur eux.