« Maman ? Quand je serais grande, je serais comme toi. »

« Tu ne devrais pas devenir comme maman… Elle est en danger et elle met les autres en danger. »

« Tu n’as qu’à faire bang bang sur eux. »

« Mee Na… Ce n’est pas aussi simple que ça. »

Voilà ce qu’un enfant de 6 ans comprend de la vie d’une famille de mafieux. Tirer sur tout être humain qui faisait du tort à la famille, c’était ça la logique de la petite Mee Na. Pour elle, les méchants et les bons n’existaient pas. Papa n’avait aucune pitié pour les gens et faisait son boulot à merveille. D’ailleurs, c’était avec lui dont Mee Na avait plus d’affinité. Papa voulait faire de la plus jeune le prodige de la famille, la meilleure mafieuse. Le patron allait être ravi d’avoir une Ahn parmi la Familia. Il avait tout misé sur sa plus jeune, sachant qu’avec son caractère déjà téméraire lorsqu’elle était bébé, il allait en faire une tueuse de sang-froid.

Revenons un peu (beaucoup) en arrière… La mère est issue de la mafia italienne alors que le père est issu de la mafia coréenne. Ils se sont rencontrés lors d’une mission en Italie et ils sont tombés amoureux l’un de l’autre, formant ainsi la nouvelle famille Ahn. Vous voulez savoir ce que le père était allé faire là-bas ? L’histoire entre mafia reste un secret.

En grandissant, Mee Na à subit des entraînements digne de l’armée. Croyez-moi qu’après l’école, elle n’avait pas fini d’apprendre. Elle se retrouvait soit en entraînement physique, soit en entraînement mentale avec son père et des amis de la famille. Il était rare que Mee Na puisse se faire des amis. On disait qu’elle était rejet à l’école. Toujours fatiguée, elle était agressive et très peu social, ce qui a forgé un caractère froid chez elle. Mais grâce à ces entraînements, elle est devenue une femme forte, sûre d’elle-même et prête à combattre. Elle ne se plaint jamais pour un rien, oh que non. Quoiqu’elle cache au plus profond d’elle-même sa vraie personnalité. Celle dont maman tentait tant bien que mal de garder vivant. Elle se rappelle de cette phrase dont sa mère lui répétait souvent : « Ne t’oublie pas… »